L'ostéopathie actuelle

L'ostéopathie étant une médecine complémentaire et la médecine ayant progressé, le praticien ostéopathe ne se réduit plus qu'aux os et aux muscles. En effet les formations d'aujourd'hui nous proposent de respecter un des principes fondamentaux de l'ostéopathie unité du corps en nous enseignant l'ostéopathie structurelle mais aussi viscérale et crânienne. Cette nouvelle ostéopathie se base sur l'idée selon laquelle toute perte de mobilité naturelle des organes les uns par rapport aux autres apparaît au niveau des muscles, des tendons, des viscères, du crâne ou des enveloppes (fascia) et induit des dysfonctionnements. C'est pourquoi il est primordial de poser un diagnostique structurel, tissulaire, viscéral et crânien pour déterminer la dysfonction ostéopathique primaire et comprendre quelles en sont les dysfonctions compensatoires qui en découlent. 

" La médecine ostéopathique se fonde sur le contact manuel pour diagnostic et tous traitements. Elle respecte la relation entre le corps, la pensée et l'esprit dans la maladie et la santé. Elle accorde une importance considérable à l'intégrité structurelle et fonctionnelle du corps et à la tendance intrinsèque du corps à l'auto-régulation."

Voici comment l'organisation mondiale de la santé définie l'ostéopathie en 2010. 

C'est Andrew Taylor Still qui a pratiqué le premier l'ostéopathie en 1874. Cette médecine vise à conserver ou à restaurer la mobilité des différentes structures de l'organisme.